Qu’aimez-vous dans votre quartier ? Quels sont vos souvenirs liés à celui-ci ? Et dans le futur, il ressemblera à quoi? Quel est votre lieu préféré? Quels sont vos loisirs? Où faites-vous vos courses? Faites-vous partie d’une association ? Comment vous déplacez-vous?
Voici quelques-unes des questions posées aux habitants de Laeken, Neder-Over-Hembeek et Haren en 2021, à l’occasion du centenaire de la fusion de ces anciennes communes avec la Ville de Bruxelles. Des photos illustrent ces témoignages. L’ensemble est destiné à être conservé par les Archives de la Ville de Bruxelles.
À noter : la collecte des témoignages se déroule pendant la crise COVID-19, ce qui influe sur certains d’entre eux.
Une sélection établie par thème et par quartier vous est présentée ici. Elle permet de plonger dans le cœur de l’identité actuelle des quartiers. Des synthèses historiques replacent le tout dans un contexte évolutif plus large.
De septembre à novembre 2021, cette sélection est également valorisée par des expositions spécifiques à Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren pour susciter le débat avec les citoyens. Consultez le calendrier ici.
Le projet résulte du souhait du Musée de la Ville de Bruxelles de mieux cerner l’identité actuelle des Bruxellois et d’aller à leur rencontre sur le terrain. Il est mené avec l’aide d’un partenaire extérieur, Strategic Design Scenarios, en partenariat avec plusieurs associations locales. À Laeken : Maison de la Création, GC Nekkersdal, Laeken Découverte, Laca. À Neder-Over-Heembeek : NOHva, Maison de la Création, la Promenade verte. À Haren : GC De Linde.
D’innombrables personnalités exceptionnelles ont marqué la mémoire des Laekenois, en raison de leur naissance dans la commune ou du rôle que celle-ci a joué dans leur vie ou dans leur œuvre.
Jusqu’au milieu du 19e siècle, Laeken se présente comme un petit village groupé autour de son église et de son cimetière et traversé par deux rivières, le Drootbeek et le Molenbeek.
Le territoire de Laeken a été le théâtre de la première industrialisation à grande échelle dans le nord de la région bruxelloise.
Au cours du 20e siècle, plusieurs ensembles de logements sociaux ont marqué de leur empreinte la physionomie de Neder-Over-Heembeek.
Jan Verbesselt (1913-2000) est l’auteur principal d’une œuvre monumentale d’histoire locale brabançonne (« Parochiewezen van Brabant ») en 27 volumes (!) dont de nombreux historiens se sont inspirés par la suite.
Dès 1922, soit l’année qui suivit la fusion de la commune avec la Ville de Bruxelles, le passé de Neder-Over-Heembeek est fortement bousculé, ce qui entraîne une perception plutôt négative de la loi d’annexion par les habitants.
Les débuts de l’enseignement à Haren se font en néerlandais. En 1894, des sœurs des écoles chrétiennes de Vorselaar viennent enseigner dans l'école du village de Haren.
D’un village rural typique, Haren est devenu une partie intégrante (mais souvent méconnue) de l’agglomération bruxelloise.
Haren était autrefois un village à la vie associative très riche qui attirait une foule de gens de la région.