2021 marque le centenaire de la fusion de l’ancienne commune de Laeken avec la Ville de Bruxelles.
Le territoire de Laeken a été le théâtre de la première industrialisation à grande échelle dans le nord de la région bruxelloise.
D’innombrables personnalités exceptionnelles ont marqué la mémoire des Laekenois, en raison de leur naissance dans la commune ou du rôle que celle-ci a joué dans leur vie ou dans leur œuvre.
Sites royaux, monuments nationaux, espaces verts exceptionnels, passé industriel, quartiers populaires et bourgeois, patrimoine architectural…
Jusqu’au milieu du 19e siècle, Laeken se présente comme un petit village groupé autour de son église et de son cimetière et traversé par deux rivières, le Drootbeek et le Molenbeek.
L’image architecturale de l’ancienne commune de Laeken est indissolublement attachée aux résidences princières et royales.
Deux évènements qui se sont déroulés à Laeken ont laissé des traces majeures dans le paysage urbain : les Expositions universelles de 1935 et 1958.
Laeken a souvent été à l’avant-garde en matière d’enseignement, avec sans doute pour projet le plus novateur le célèbre Institut normal supérieur d’économie agricole ménagère situé sur le plateau du Heysel.
L’alimentation nous est indispensable, et les habitants de Laeken ne font pas exception à cet égard.
L’histoire de Laeken remonte à l’époque romaine, mais l’origine de l’actuelle entité est médiévale.
Le monde du travail à Neder-Over-Heembeek a été bouleversé par la fermeture successive des Huileries du Marly, des Cokeries du Marly et des laboratoires Labaz, sans oublier le traumatisme de la fermeture en 1997 des usines Renault dans la commune voisine de Vilvorde.
Jan Verbesselt (1913-2000) est l’auteur principal d’une œuvre monumentale d’histoire locale brabançonne (« Parochiewezen van Brabant ») en 27 volumes (!) dont de nombreux historiens se sont inspirés par la suite.
Neder-Over-Heembeek a gardé une tradition de vastes intérieurs d’îlots, préservant ainsi de grands espaces non bâtis mais également de nombreuses anciennes servitudes.
Impossible de tout énumérer pour un quartier aussi divers. Sans compter que, en raison des changements sociologiques, nombre de traditions anciennes ont disparu, comme les processions religieuses ou les grandes régates d’avirons sur le canal.
Comme la plupart des communes de la première et deuxième couronne de Bruxelles, Neder-Over-Heembeek a vu son patrimoine historique passablement disparaître lors de son urbanisation.
Dès 1922, soit l’année qui suivit la fusion de la commune avec la Ville de Bruxelles, le passé de Neder-Over-Heembeek est fortement bousculé, ce qui entraîne une perception plutôt négative de la loi d’annexion par les habitants.
Neder-Heembeek et Over-Heembeek étaient auparavant deux villages distincts, l’un en amont, l’autre en aval du ruisseau Heembeek qui se jetait dans la Senne sur la rive gauche de la rivière. Heembeek signifie « l’habitat près du ruisseau ».
Au cours du 20e siècle, plusieurs ensembles de logements sociaux ont marqué de leur empreinte la physionomie de Neder-Over-Heembeek.
La fusion avec la Ville de Bruxelles en 1921 ouvrit les portes de l’enseignement neutre et laïc du plus important réseau communal du pays aux habitants de Neder-Over-Heembeek (et du quartier Mutsaert indissociable).
Riches en alluvions et bien drainées par de nombreuses sources, les terres heembeekoises faisaient autrefois récolte de tout ce que les autres producteurs brabançons des rives de la Senne produisaient également.
Trop souvent, Haren est encore décrit comme un village pittoresque au nord de Bruxelles.
Pendant longtemps, Haren n’était qu’un village dans la vallée de la Senne, une mosaïque de champs et de prairies.
Il est certain que l’origine de Haren est ancienne. Des tombes de guerriers francs ont été mises au jour sur son territoire.
L'église Sainte-Élisabeth, le domaine du Castrum ainsi que certains anciens corps de ferme ayant été absorbés dans le paysage des rues sont des témoignages précieux du Haren rural.
« Le surréalisme belge est-il né à Haren ? » Ce n'est pas totalement impossible.
Haren, c’est bien entendu un village qui a longtemps vécu de l'agriculture, mais pas seulement.
Les débuts de l’enseignement à Haren se font en néerlandais. En 1894, des sœurs des écoles chrétiennes de Vorselaar viennent enseigner dans l'école du village de Haren.
Haren était autrefois un village à la vie associative très riche qui attirait une foule de gens de la région.
D’un village rural typique, Haren est devenu une partie intégrante (mais souvent méconnue) de l’agglomération bruxelloise.
Haren est et restera connue pour ses chicons (ou endives). Dans le passé, cette renommée dépassait même nos frontières.