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Cette fontaine anthropomorphe a rejoint les collections en 1889. Elle représente trois jeunes femmes nues. Une thématique très à la mode pendant la Renaissance. La fontaine des 3 Grâces, 1545, a fait l’objet d’une étude en vue d’une probable restauration.
Cette œuvre de Lucas Gassel montre la cour ducale au Coudenberg. Belle résidence avec de vastes jardins, des terrains de tournoi, plusieurs cours intérieures entourées d'un complexe de bâtiments. C’est la plus ancienne représentation complète de l'ancien palais de Bruxelles.
Ce tableau du 17e siècle représente une riche famille bruxelloise dans la cour de sa résidence, demeure typique de l'architecture traditionnelle des anciens Pays-Bas. Tenues colorées et instruments de musique évoquent une ambiance festive.
Dans la nuit du 13 au 14 août 1695, Bruxelles se fait bombarder par les troupes du roi de France Louis XIV.
Au milieu du 15e siècle, une girouette représentant saint Michel, un des saints patrons de Bruxelles, prend place au sommet de la tour de l’Hôtel de Ville. La girouette n'est pas uniquement un chef d'oeuvre artistique, elle l'est aussi d'un point de vue technologique avec ses 5 m70 et ses 400 kg hissés à cent mètres du sol, défiant le vent et les intempéries.
Manneken-Pis est sans aucun doute le plus connu des Bruxellois. Depuis le 15e siècle, se dresse au coin de la rue de l’Étuve et de la rue du Chêne une fontaine d'eau potable qui représente un petite garçon urinant.
La Minerve par Paul Du Bois est une représentation allégorique de la liberté. L’artiste s'inspire de la déesse de la sagesse romaine et réalise cette oeuvre dans des matériaux précieux comme l'ivoire, l'argent et le cuivre afin de la sublimer.
Au 19e siècle, plusieurs artistes bruxellois représentent la ville alors en pleine mutation. Jean-Baptiste Van Moer est l'un d'entre eux. Peintre, dessinateur et voyageur, il documente le Vieux Bruxelles dans ses moindres détails et immortalise la ville avant les travaux urbanistiques de la seconde moitié du 19e siècle.
La maquette vous montre à quoi pouvait ressembler Bruxelles au 13e siècle. À première vue, la ville ne ressemble plus à celle que nous connaissons aujourd’hui. Les premiers remparts ont été en grande partie démolis, l'agriculture a largement disparu du centre-ville et la Senne, la rivière qui traversait Bruxelles, a été voûtée au 19e siècle.
Ce retable est l'œuvre de plusieurs corps de métier : charpentiers, ébénistes, peintres, sans oublier les doreurs. La partie sculptée provient de l'atelier de la famille Borman. Il représente la vie de Marie et les premières années de la vie de Jésus. La partie peinte est réalisée par Valentin van Orley qui représente la vie de Joseph et l'arbre de Jessé.
Le musée conserve une importante collection de tapisseries datant des 17e et 18e siècles. A cette époque, Bruxelles devient véritablement le centre de production des tapisseries. Activité économique indéniable pour la ville, nos tapisseries s’exportent aux quatre coins de l’Europe. Rois, empereurs et papes font tisser leurs tapisseries chez nous pour orner leurs différentes résidences. Nulle part ailleurs, le niveau de raffinement de ces œuvres tissées n’est égalé.
Les 350 pièces de faïence conservées par le musée donnent un aperçu précis de la production bruxelloise. Elle atteint son apogée au 18e siècle même si elle existe depuis le 16e siècle.
A l’origine, nos huit prophètes ornent le porche de la tour de l’Hôtel de Ville. Ils datent de la première période de construction de l’édifice, entre 1401 et 1421. Depuis le 19e siècle, des copies remplacent ces originaux.
L’œuvre la plus importante de notre collection est sans aucun doute le bâtiment qui abrite le musée. Appelé Maison du Roi en français et Broodhuis en néerlandais, cet édifice néo-gothique tel qu’on le connaît aujourd’hui date du dernier quart du 19e siècle. Son incomparable histoire reflète parfaitement celle de la ville.
