La tapisserie bruxelloise

Le musée conserve une importante collection de tapisseries datant des 17e et 18e siècles. A cette époque, Bruxelles devient véritablement le centre de production des tapisseries. Activité économique indéniable pour la ville, nos tapisseries s’exportent aux quatre coins de l’Europe. Rois, empereurs et papes font tisser leurs tapisseries chez nous pour orner leurs différentes résidences. Nulle part ailleurs, le niveau de raffinement de ces œuvres tissées n’est égalé.

Le martyre de Saint Paul, un carton de tapisserie unique

 

Pour réaliser une tapisserie, les tisserands s’appuient sur un carton servant de modèle. Le musée conserve l’un de ces rares cartons ayant survécu au temps. Datant du 16e siècle, cette pièce exceptionnelle de Pieter Coecke représente la décapitation de Paul. Au fil de l’histoire, des générations de tisserands utilisent ce carton composé d’une soixantaine de feuilles de papier.

Le Musée conserve également une tapisserie tissée à partir de carton, réalisée en 1678.

En 2015, le Musée lance une grande restauration in situ de cette œuvre exceptionnelle. Plongez au cœur d’un chantier inédit, comme si vous y étiez !