Le retable de Saluces

Contrairement à la plupart des retables brabançons du 16e siècle, le retable de Saluces possède, non pas une, mais deux paires de volets. Il peut ainsi se déployer de différentes manières, à découvrir   

Ce retable est l’œuvre de plusieurs corps de métier : charpentiers, ébénistes, peintres, sans oublier les doreurs. La partie sculptée provient de l’atelier de la famille Borman. Il retrace la vie de Marie et les premières années de la vie de Jésus. La partie peinte est réalisée par Valentin van Orley et représente la vie de Joseph ainsi que l’arbre de Jessé.

Ce retable est une commande de la famille italienne Pensa di Mondovi di Marsaglia. Placé dans la cathédrale de Mondovi, dans le Piémont, il rejoint ensuite le domaine de la famille à Saluzzo, d’où son titre de « retable de Saluces ». En 1894, Il revient à Bruxelles et intègre les collections du musée.

 

Cabaret Mademoiselle présente le retable

Quel est le point commun entre le retable de Saluces et des drag queens et king ? Le Cabaret Mademoiselle.

Invité par le musée, le cabaret burlesque s’approprie les œuvres pour créer des capsules vidéos inattendues.
Les comédiens décryptent de manière décalée cette oeuvre exceptionnelle !

Une expérience inédite et drôle à découvrir à travers cinq autres épisodes.

Une opération minutieuse : le dépoussierage

Protégé par une vitrine sur-mesure, le retable et ses nombreux détails sont régulièrement dépoussiérés. Emmanuelle Mercier, cheffe d’atelier à l’IRPA, vous explique l’importance de cette opération minutieuse.